La Fresque Jeunesse Handicap – Jeunes

La Fresque Jeunesse Handicap 

pour un public Jeune (collégiens et lycéens)

Les ateliers fresque jeunesse handicap s’adapte à toutes les pathologies.

Comment y joue-t-on ?

Le fonctionnement est très simple. Les joueurs sont en équipe de 5 à 15 joueurs ( 2 sous groupes dans une classe entière). Ils disposent de cartes représentant les différentes composantes du parcours patient  et se concertent afin de retrouver les liens de cause à effet en les positionnant et reliant entre elles.

Deux animateurs encadrent afin de les guider durant l’atelier, assurer une bonne communication entre les membres et donner des explications supplémentaires.

RÉFLEXION : découvrir et mettre en lien les cartes puis coconstruire la fresque.

 CRÉATIVITÉ : s’approprier la fresque, et créer un esprit d’équipe en l’illustrant.

DÉBRIEFE : échanger en toute bienveillance sur ses émotions + imaginer des solutions pour mieux se projeter vers l’action.

RESTITUTION EN CLASSE ENTIÈRE : partager ce que l’on a appris et l’ancrer grâce à un exposé synthétique.

En proposant des ateliers  fresque Jeunesse handicap nous rendons les jeunes acteur pour qu’ils organisent eux-mêmes le changement dans les établissements scolaires et qu’ils s’engagent dans une démarche citoyenne.

Leurs missions seront variées et ils pourront aussi devenir des ambassadeurs pour sensibiliser leur communauté sur le parcours des jeunes en situation de handicap, collecter des fonds pour financer des projets sur la thématique de l’inclusion, etc.

Les bénéfices attendus des ateliers dans les collèges et lycée :

  • Sensibiliser aux différents handicaps : Les élèves/jeunes nous expliquent que parfois ils aimeraient mieux comprendre le handicap de leurs amis de classe.
  • Mobiliser : Ils souhaiteraient être davantage inclus dans la vie de leur établissement
  • Innover : Leurs idées sont une source d’inspiration et nous aimons leur donner  la parole sur les sujets de handicap et d’inclusion.

 

Les bénéfices pour les jeunes en situation de handicap

  • Leur permettre d’être vu comme des personnes, avant le handicap
  • La reconnaissance de leurs besoins spécifiques afin d’offrir plus d’empathie, d’entraide et de bienveillance entre les jeunes.
  • Une réflexion collective sur des sujets variés (l’accessibilité aux sports à la culture, l’orientation, la recherche de stage, la professionnalisation, etc…) où l’enfant en situation de handicap peut transmettre son expérience.
  • Diminuer Violence et harcèlement contre les personnes handicapées
  • Prévention du surhandicap (éviter l’isolement social, l’anxiété, etc.)

Les bénéfices pour le groupe classe (élèves et enseignants) 

De nombreuses pédagogies reconnues sont nées de l’étude des jeunes en situation de handicap, et ont montré leur intérêt pour l’ensemble des jeunes, c’est le cas par exemple de la pédagogie de Maria Montessori , une des premières femmes médecins d’Italie. Elle a travaillé notamment auprès d’enfants déficients mentaux, privilégiant l’observation pour mieux répondre à leurs besoins. Maria Montessori va alors apporter des méthodes éducatives innovantes à ces enfants, les considérant comme des êtres humains à part entière et non pas seulement comme des malades.

La communication non violente est apparue dans les années 1960, dans un contexte de conflits raciaux et socio-économiques. Marshall B. Rosenberg a commencé à appliquer sa méthode auprès de diverses communautés américaines qui travaillaient à rétablir l’harmonie dans des écoles et diverses institutions publiques. Il a été fortement inspiré par les travaux du psychologue américain Carl Rogers (1902-1987) qui a mis au point l’approche centrée sur la personne.

Le témoignage d’une participante lors d’un atelier Fresque fait écho à cet objectif d’avoir un impact positif sur le groupe classe  « La prise de conscience de ces parcours est un levier d’évolution de la société ».

D’autres bénéfices sont attendus 

  • Apprentissage de soft kills, c’est-à-dire des capacités à se comporter et à interagir efficacement avec autrui. Ces compétences comportementales sont indispensables en société et pas uniquement dans le cadre d’une relation avec une personne en situation de handicap. Cette valorisation des comportements des jeunes (politique des petits pas et aussi des petits gestes du quotidien pour améliorer l’inclusion) peut être un vecteur très fort pour améliorer la confiance en soi.
  • Découverte de nouveau métier, de l’innovation et revalorisation de certaines professions
  • La présence d’un jeune en situation de handicap apporte également des bénéfices à l’ensemble du groupe grâce à son regard original sur les choses, amène de l’humanité, de l’écoute, de la tolérance.

« Vivre avec la différence c’est aussi garantir que l’enfant ordinaire sera, au fil de sa vie d’enfant, d’adolescent et d’adulte, plus enclin à voir la différence à l’apprécier et en tirer parti comme une composante ordinaire de la société »

Cécile Martignac